Sur le terrain

Les citations inspirantes des conférenciers d’eLearning Africa

Les séances plénières d’eLearning Africa 2015 inclurent des présentations d’un large éventail de leaders politiques, d’entrepreneurs et d’éducateurs d’Afrique et du reste du monde. Sous le thème général « Enrichir l’Avenir », les conférenciers ont informé et inspiré le public avec les dernières idées, meilleures pratiques et innovations qui façonnent le futur de l’éducation à travers le continent. Découvrez ici notre tour d’horizon de citations mémorables des conférenciers.

La séance plénière d’eLearning Africa, présidée par Seyoum Bereded, Président de l’ICT-ET (Éthiopie), vit un groupe de conférenciers reconnus mettre notamment en exergue les questions suivantes : le développement socio-économique de l’Afrique, l’importance des Smartphones et tablettes pour le futur de l’éducation en Afrique et le besoin de conserver le caractère ouvert de l’Internet.

Noah Samara

Président, Yazmi, USA

IMG_0130« Yazmi est un système éprouvé, prêt à fournir un soutien effectif et économique aux enseignants et étudiants à travers le continent. Nous sommes à la recherche de partenariats avec les gouvernements, la société civile et le secteur privé afin de déployer notre solution. En Afrique, nous avons pour habitude de dire que « Si vous voulez aller rapidement,  alors allez-y seul. Si vous souhaitez au contraire aller loin, allons-y ensemble ». Nous voulons aller loin et nous voulons le faire avec vous ».

Mark Surman

Directeur exécutif de la Fondation Mozilla, États-Unis

IMG_0214« Je pense que nous avons besoin d’un mouvement soutenant que l’alphabétisation digitale est une pièce essentielle dans la manière dont nous imaginons la responsabilisation éducative et le futur de la société humaine […] Je crois qu’un Internet fait par chacun d’entre nous est quelque chose qu’il faut protéger et qui peut débloquer beaucoup de situations auxquelles nous faisons face dans la recherche de la connaissance, la recherche de l’éducation et la recherche d’une société humaine juste et équitable. »

Günter Nooke  

Représentant personnel pour l’Afrique de la chancelière allemande, Ministère fédéral allemand de la Coopération et le Développement Économique, Allemagne

IMG_0231« Le renforcement de l’esprit d’entreprise, de la formation professionnelle et de la formation civique, au lieu de persister dans la concentration sur les aspects purement académiques, est là le seul moyen de doter les jeunes d’eCompétences pour leurs futures emplois. »

 

 

Son Excellence M. Erasrus Mwencha

Vice-président de la commission de l’Union africaine

IMG_0272« Les TICs demeurent un stimulus central du développement socio-économique, tandis que le futur de notre société sera déterminé d’une manière significative par les progrès et percées que nous sommes capables d’effectués dans l’exploitation de technologies et d’innovations nouvelles. »

 

 

Son Excellence Dr. Debretsion Gebremichael, 

Vice-Premier ministre et ministre des Communications et des Technologies de l’Information, Éthiopie

IMG_0316« Pour l’Éthiopie, l’utilisation des TIC a pour but d’accélérer le développement, de soutenir la croissance et de promouvoir le processus de démocratisation tout réduisant le niveau de pauvreté. À cette fin, le gouvernement poursuit et met en œuvre diverses politiques et stratégies réalisables en vue d’élargir l’horizon des technologies de l’information et des communications et de jouer un rôle central dans l’amélioration du développement social, politique et économique du pays. »

 

La séance plénière du jeudi mit l’accent sur l’état actuel et l’avenir de l’enseignement supérieur en Afrique. Présidée par le Dr Mesfin Belachew, conseiller technique du ministre éthiopien de la communication et des technologies de l’information, la séance plénière a examiné l’approche éthiopienne en matière d’enseignement supérieur et se concentra également sur la capacité de l’eLearning à surmonter les problèmes majeurs d’accessibilité et d’employabilité dans le champ éducatif africain.

Dr Samuel Kifle

Directeur général de l’Higher Education Administration Affairs du ministère de l’éducation, Éthiopie

IMG_0425«  Les universités en font beaucoup pour développer les talents et les capacités intellectuelles de leurs étudiants. À présent, les universités disposent des centres d’incubation d’entreprises où les étudiants peuvent voir si leurs idées s’adaptent au réel, où les idées peuvent être visibles commercialement, produites techniquement et peuvent faire une différence lorsqu’elles sont utilisées par la société. Cela donnera aux diplômés l’opportunité de ne pas attendre des emplois mais plutôt de bâtir leurs propres entreprises,  d’être employeurs plutôt que d’être employés par les autres. »

Shai Reshef

Président & Fondateur de l’University of the People, États-Unis

IMG_0454« Il y a deux défis majeurs auxquels l’enseignement supérieur est confronté ; l’accessibilité et l’employabilité – ouvrir les portes de l’enseignement supérieur à tous les étudiants qualifiées et, lorsque ceci sera fait, s’assurer que l’éducation offerte soit en phase avec les exigences du marché. Ce problème est énorme et ne pas y faire face ne permettra pas au continent de faire le grand bond qu’il espère effectué pour rattraper le monde développé. »

 

Dr Eleni Gabre-Madhin

Directrice générale d’eleni, Éthiopie

IMG_0483« Lorsque nous avons entrepris cet exercice en Éthiopie, nous étions entrain de bâtir un marché pour les petites gens et non pas pour les cols blancs […] un marché que tout le monde peut utiliser en Éthiopie – le plus petit agriculture et le plus petit détaillant. »

« Il n’est pas vraiment question de bâtir une technologie en soi, ni de disposer du processus d’affaires adéquat. Il est davantage question d’accompagner les gens et d’adopter une approche centrée sur eux car c’est précisément pour eux que nous construisons ces systèmes. »

La séance plénière du vendredi a vu des intervenants d’Éthiopie, d’Égypte et du Cameroun réfléchir à la face changeante de l’éducation et des TIC dans leurs pays respectifs. Présidé par Dr Aida Opoku-Mensah (Commission économique des Nations unies pour l’Afrique et membre du comité d’honneur d’eLearning Africa 2015), le panel mit en exergue la manière dont la technologie est utilisée pour améliorer l’éducation et encourager l’entreprenariat.

Son Excellence M. Mahamouda Ahmed Gaas

Ministre d’État des sciences et de la technologie, Éthiopie

IMG_1935« Les piliers de la connaissance sont les TIC, l’éducation, la science, la technologie et l’innovation. La République fédérale démocratique d’Éthiopie commence à investir la plus grand part de son PIB dans le système éducatif, de l’éducation primaire à l’enseignement supérieur, et dans l’accès universel à l’éducation pour tous. »

 

 

Rebecca Enonchong

Fondatrice et présidente d’AppsTech, Cameroun

IMG_1858« Au Cameroun,  au cours de l’année passée, nous avons levé 1.3 million de dollars via un fonds de capital-risque ainsi que 240 000 dollars à travers le financement participatif. Trois start-ups ont alors généré 150 emplois. Ce sont de vrais emplois qui ont un véritable impact […] nous parlons toujours de l’Afrique de demain mais ces entrepreneurs dans le domaine des technologies travaillent avec l’Afrique d’aujourd’hui, et nous créons d’ailleurs les emplois aujourd’hui. »

 

Dr Noha Adly

Premier adjoint au ministre de la Communication et des Technologies de l’information, Égypte

IMG_1916« Il y a eu un changement radical dans le rôle tenu par l’enseignant. Il n’y a plus d’apprentissage basé sur la mémorisation et encore moins une seule voie pour transmettre l’information. Désormais, il est question de communication, il est question d’être facilitateurs, et c’est en cela que nous devrions développer leurs compétences et leur doter des outils adéquats pour cela. »

 

 

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