Sur le terrain

Quel doit être le rôle des entreprises de la Silicon Valley dans les TIC au service de l’éducation en Afrique ?

NCOPMUTIGL’édition 2013 d’eLearning Africa avait permis de faire le point sur la situation réelle de l’innovation technologique en Afrique. Pendant notre exposé, nous avons montré une vidéo qui présente certains de nos clients africains parlant de leur expérience en matière de technologie. Ces interviews offrent une vision intéressante des besoins réels des clients et montrent quelques exemples d’innovations concrètes lancées avec l’aide de NComputing pour surmonter les contraintes locales.

Par Jochen Polster, vice-président EMOA chez NComputing

Le continent africain a été une des principales motivations des grands développements qui ont vu le jour dans ce domaine, sachant que les clients se méfient dorénavant des grandes entreprises trop généreuses qui ne tiennent aucun compte des besoins locaux. Bien que l’Afrique ait enregistré une hausse significative de la quantité de produits informatiques mis à la disposition des écoles et autres institutions éducatives, le journal the Guardian estime que « les efforts visant à réduire le fossé qui sépare la Silicon Valley des besoins spécifiques de millions d’enfants africains n’ont jamais donné de résultats satisfaisants ».

Pour que les établissements d’enseignement africains parviennent à tirer de réels bénéfices de l’introduction des technologies dans la salle de classe, les entreprises informatiques vont devoir s’associer étroitement à leurs partenaires africains pour tenter de définir des solutions pratiques, aptes à supporter les exigences du climat africain. Il est en effet crucial que ces solutions soient suffisamment robustes et durables pour supporter la chaleur et la poussière qui prévalent sous ce climat. Les équipements qui nécessitent une attention et des soins constants ne sont tout simplement pas envisageables. Non seulement ils sont frustrants et chronophages pour les élèves et les enseignants, mais les budgets nécessaires à la mise en place d’une assistance technique 24h/24 ne sont pas disponibles.

L’établissement Isinya Youth Polytechnic offre un bon exemple de ce problème. Judith Mumo Kiolo, directrice adjointe de l’établissement, explique les difficultés majeures qu’elle a rencontrées pour assurer l’entretien des PC reçus par l’établissement. La poussière constante et une forte tendance à la surchauffe ont exacerbé le problème. Les organisations non-gouvernementales (ONG) qui œuvrent avec ces établissements pour tenter d’améliorer l’accès aux TIC vont devoir réfléchir soigneusement à la manière dont elles dépensent leur argent pour s’assurer qu’il est correctement réparti. Ces constatations sont valables pour toutes les salles de classe de l’Ouest du continent : les TIC doivent permettre de soutenir le processus d’apprentissage et non nuire à l’enseignement en raison de leur manque de fiabilité.

Les solutions de virtualisation du poste de travail de NComputing aident les écoles et les universités africaines à surmonter les principales difficultés liées à la mise en place et au maintien d’infrastructures informatiques de qualité, notamment l’accès limité à l’électricité et aux ressources financières et la pénurie de compétences en informatique. Il est clair que les TIC doivent pouvoir fonctionner avec les ressources électriques disponibles, ce qui constitue parfois un sérieux problème en Afrique. Sans oublier que les Africains sont confrontés à des niveaux croissants de résidus électroniques et qu’ils ont donc besoin de solutions technologiques capables de ne pas aggraver le problème.

Le Kenya a mis en place une politique spéciale sur les déchets électroniques. Pour réduire leur impact néfaste sur la santé et l’environnement, le gouvernement a promulgué des réglementations destinées à contrôler l’élimination des produits électroniques. En outre, un rapport publié par le Programme environnemental des Nations Unies (PNUE) en 2010 indique que le Kenya a produit 11 400 tonnes de déchets électroniques sur une période de trois ans et que ce chiffre pourrait augmenter fortement au cours des 10 prochaines années avec le développement des TIC. L’ONG locale Dupoto-e-Maa estime que les solutions de virtualisation du poste de travail de NComputing sont conformes à cette politique car, même lorsqu’elles tombent en panne, elles ne conduisent pas à l’élimination de grosses machines encombrantes. Pour donner un ordre d’idée, si les dispositifs de virtualisation du poste de travail étaient utilisés à raison de six pour chaque PC autonome, cela permettrait de réduire de 7,9 millions de tonnes la quantité de déchets électroniques.

Pour que l’Afrique puisse bénéficier des avantages indéniables de cette technologie dans le secteur de l’eLearning, les gouvernements vont devoir prendre des décisions soigneusement réfléchies. Les pays africains et leurs enseignants sont les leaders de cette évolution et nous nous réjouissons à l’idée de partager davantage de clients, notamment l’université du Botswana, l’Ekurhuleni College et l’école secondaire Bonnington Junior, qui bénéficient de TIC simples, abordables et durables grâce à NComputing.

Last year’s eLearning Africa helped shed some light on the true state of technological innovation in Africa. Dur

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