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BUT : pourquoi le football est si positif pour les TIC

Dans un entretien exclusif avec eLearning Africa, Hicham El Amrani, le secrétaire général de la confédération africaine de football, expliqua que la Coupe d’Afrique des Nations Orange en cours attire un nombre toujours croissant de fans sur les réseaux sociaux. Les Africains se tournent en effet vers l’Internet pour être instantanément informés de ce qui se passe sur le terrain de jeu.

Le coup d’envoi de la 28ème Coupe d’Afrique des Nations a été donné le samedi 21 janvier 2012 à Bata, en Guinée Équatoriale. Grâce à la participation des 16 premières équipes de football africaines, les africains devraient restés collés devant leur écran de télévision pendant trois semaines. Dans les coulisses, le secteur des TIC jouera également un rôle important.

La Coupe d’Afrique des Nations Orange de cette année est accueillie par deux pays : le Gabon et la Guinée Équatoriale – une astucieuse manière de réduire les coûts tout en permettant à des milliers de spectateurs des deux pays d’accéder aux matchs. Les stades ont été modernisés et les infrastructures améliorées dans les quatre villes hôtes, à savoir Bata, Malabo, Libreville et Franceville. Le secteur des TIC a également été dynamisé : les pays hôtes ont énormément investi dans la modernisation de leurs systèmes de manière à assurer la bonne gestion du volume de trafic élevé du fait du très grand nombre de mises en ligne des comptes-rendus officiels et non officiels des matchs.

Selon Hicham El Amrani, « le débit Internet est très bon. Non pas qu’il soit exceptionnel, mais il suffit à télécharger des photos et à travailler correctement. » Malheureusement, aucune transmission en continu et en direct n’est disponible, une option qui aurait rendu l’excitation des matchs encore plus palpable pour les supporters virtuels. Mais les fans de tout le continent ont adopté les options existantes. Comme l’explique Hicham El Amrani, « la couverture de la coupe est vaste à la radio, dans les journaux et à la télévision, mais cette année, de plus en plus de gens créent des groupes sur Facebook et Twitter et ils sont de plus en plus nombreux à compter sur ces réseaux sociaux pour se tenir informés du déroulement des matchs. »

Tandis que l’excitation des matchs divertit le continent africain, l’organisation des jeux a présenté un certain nombre de défis, notamment le manque d’expérience à accueillir des jeux importants ainsi que les différentes langues et cultures des deux pays hôtes, a expliqué Hicham El Amrani. Le tournoi a néanmoins démarré sans problèmes majeurs, et si l’on en croit les sentiments exprimés par le suivi croissant sur Facebook et Twitter, les matchs sont de grande qualité malgré l’absence de poids-lourds du football tels que le Nigéria, l’Égypte et l’Afrique du Sud. « Pour moi, jusqu’ici, les points forts ont été la fantastique cérémonie d’ouverture et la toute première victoire de la Guinée Équatoriale dans l’histoire de la Coupe des Nations », a confié Hicham El Amrani.

De nombreux souvenir sont en train de se créer, notamment grâce aux réseaux sociaux qui regroupent les fans comme jamais auparavant et qui donnent une nouvelle dynamique à une compétition populaire depuis longtemps, depuis le Cap jusqu’au Caire. Mais l’amélioration des infrastructures TIC et des débits Internet sont des avantages qui bénéficieront au Gabon et à la Guinée Équatoriale longtemps après le dernier coup de sifflet.

 

 

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