Pour la Journée internationale de l’accès universel à l’information (IDUAI), l’UNESCO organise, dans le cadre de la conférence eLearning Africa, une session plénière et trois réunions d’experts consacrées aux différents aspects de la campagne visant à créer un accès universel à l’information et à la connaissance.
Le développement du World Wide Web a ouvert de nouveaux horizons à l’humanité en termes d’opportunités, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la formation. Le Web est devenu le principal moyen d’élargir au monde entier le rayonnement des solutions éducatives, ouvrant d’innombrables opportunités à des centaines de millions de personnes. Il a toutefois également contribué au développement de menaces significatives pour les individus et la société.
Les sessions de l’UNESCO tenteront de déterminer comment instaurer l’accès universel à l’information et à la connaissance et comment atténuer le côté sombre du Web.
La Journée internationale de l’accès universel à l’information (IDUAI) commencera par une session plénière, au cours de laquelle M. Indrajit Banerjee, directeur de la Division des sociétés du savoir de l’UNESCO, animera une discussion sur l’« Accès universel à l’information » et sur son rôle crucial pour le développement et l’essor des sociétés. Les intervenants comprendront notamment Ann Therese Ndong Jatta, directrice du Bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Est, M. Günter Nooke, représentant personnel de la chancelière allemande pour l’Afrique au ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement, Vincent Wen, PDG de Talkmate, Kenneth Kam Boon Hee de la Fondation Kenn, et M. Barlen Vyapoory, vice-président de la République de Maurice.
Intitulée « Accès universel à l’information et à la connaissance », la première réunion d’experts sera modérée par Parsuramen Armoogum de la Global Rainbow Foundation et sera consacrée à l’accès ouvert du point de vue des décideurs politiques. Les experts suivants discuteront des conditions préalables à l’accès à l’information : Natasa Milic-Frayling du projet PERSIST de l’UNESCO, Edrine Wanyamai de CIPESA en Ouganda, Robert di Cosmo de l’INRIA, Gilbert Sendugwa de la Plateforme africaine d’accès à l’information (APAI) et Indrajit Banerjee, de l’UNESCO. Ils parleront du concept du droit à Internet, des différents problèmes réglementaires qui entourent l’accès universel à l’information, ainsi que des enjeux infrastructurels qui doivent être surmontés.
La deuxième réunion d’experts portera sur la « Coopération internationale sur l’infoéthique » et sera modérée par Boyan Rodakov de l’UNESCO. La discussion sera axée sur les aspects éthiques de l’utilisation du cyberespace et sur la promotion des droits humains en ligne. Des questions telles que la cyberéthique et l’utilisation abusive de l’accès universel (extrémisme violent, « fake news », etc.) seront abordées par Ben Cotzee Bester, vice-chancelier et directeur du Centre africain pour l’éthique de l’information (ANIE), Preetam Maloor, de l’équipe de cybersécurité de l’UIT, l’avocat français Dan Shefet et Gabriella Razzano, de la Plateforme africaine pour l’accès à l’information (APAI).
La dernière réunion, intitulée « Coopération internationale sur l’éducation et l’inclusion numérique pour ‘N’oublier personne’ », traitera de questions telles que le rôle des technologies de l’information et de la communication pour améliorer la vie des handicapés et le rôle des TIC pour donner aux femmes et aux filles les moyens d’atteindre l’ODD 5. Modérée par Ann Therese Ndong Jatta, directrice du Bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Est, elle accueillera Joe Hironaka de la Division des sociétés du savoir de l’UNESCO, Jaco du Toit, conseiller régional pour la communication et l’information au Bureau régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Est, Fredrick Kitoogo, de l’Autorité nationale ougandaise des technologies de l’information (NITAU), Daniel Burgos, responsable de l’eLearning à l’UNESCO et responsable des ressources éducatives ouvertes à l’ICDE, Claire Gillissen-Duval, directrice de la responsabilité sociale des entreprises à l’EMEA, SAP, etc.
N’hésitez pas à venir assister à ces discussions fascinantes sur des thèmes fondamentaux.
À l’ère du numérique, nous assistons à une banalisation de la production de l’information en ligne. L’information produite par des experts s’entremêle à celle produite par des novices. D’où l’importance d’ouvrir le débat sur l’accès à l’information, et ce, à l’ère du numérique, de la société de l’information. Par conséquent, la question « Comment instaurer l’accès universel à l’information ? » est d’actualité, surtout en contexte scientifique.
Je profite de votre espace numérique pour partage ma thèse portant sur l’évaluation de l’information à l’ère numérique : les compétences de futurs enseignants du Burkina Faso (http://www.theses.ulaval.ca/2017/33828/33828.pdf).
Cordialement
Cher Émile, merci beaucoup pour le partage de votre thèse et vos opinions, qui nous enrichissent !
Une initiative louable et importante.